Le jeudi 17 novembre, dans le cadre du Festival des fiertés, le Centre Paris Anim’ Maison des Ensembles a organisé un moment de discussion et d’information autour d’associations LGBTQIA +.
L’éducation populaire au cœur du Festival des Fiertés
A travers la programmation des centres Paris Anim’, la Fédération de Paris de la Ligue de l’enseignement, réaffirme constamment ses ambitions en matière d’éducation populaire. Elle encourage les arts, le sport, la connaissance et les rencontres. Les points d’information jeunesse et les espaces jeunes ont, par ailleurs, vocation à répondre aux questions de ce public spécifique.
Le Festival des Fiertés, qui participe à la promotion des identités et cultures LGBTQI + du 10 au 27 novembre, représente une nouvelle occasion de remplir ses missions d’épanouissement et d’information. Ainsi, tout au long du festival, les Centres Paris Anim’ des 12e et 13e arrondissements proposent de nombreuses activités touchant des domaines et des âges variés.
Le village LGBTQIA + à la Maison des Ensembles
Lors de sa Soirée des fiertés, la Maison des Ensembles organisait, le jeudi 17 novembre, un village LGBTQIA +, auquel trois associations étaient conviées. L’objectif : diffuser de l’information, partager des vécus, orienter, sensibiliser, pour in fine mettre fin aux discriminations vécues par les personnes gays, lesbiennes, transgenres, queer, intersexes ou asexuelles.
SOS Homophobie
Sos Homophobie existe depuis 1994. Didier, présent sur le stand de l’association, nous a expliqué : « L’association travaille autour de 3 axes :
- soutenir : à travers une ligne et un chat d’écoute active et des missions d’accompagnement juridique
- prévenir : à travers des actions de sensibilisation en établissement scolaire, en entreprise, collectivités publiques, ou encore en milieu carcéral
- militer : à travers – notamment – un rapport annuel, publié chaque 17 mai, compilant des témoignages et des textes relatifs à l’actualité politique, juridique et sociétale »
Le Refuge
Le Refuge, devenue une Fondation en 2020, a été créé en 2003 et propose des solutions d’écoute et d’accueil pour les jeunes en situation de rupture familiale liée à leur identité de genre ou leur orientation sexuelle.
Anne, Karine et Cyrille, les bénévoles présents sur place, nous ont déroulé le processus : « Lorsqu’un·e jeune nous appelle, nous commençons par l’écouter. Un rendez-vous est ensuite pris avec un·e travailleur·se social·e. A l’issu de celui-ci, une solution d’hébergement peut-être apportée, avec changement de région ou non. » A noter que les jeunes accueillis bénéficient d’un accompagnement afin de faire face à la situation d’exclusion difficile qu’ils viennent de vivre et afin de pouvoir poursuivre leurs études ou une activité professionnelle . Des délégations sont présentes sur tout le territoire français.
Le Mag LGBT +
Alexis et Thomas nous ont expliqué d’emblée : « Le Mag LGBT + est une association par et pour les jeunes fonctionnant sur la base de l’entraide entre paires. Nous voulons rompre l’isolement des 15-30 ans et faire en sorte qu’ils et elles aient une bulle dans laquelle venir se ressourcer. » Dans ce cadre, des activités sportives ou artistiques ainsi que des ateliers sont organisées.
L’association mène également des actions de sensibilisation, notamment contre les LGBTphobies et les mécanismes de discrimination auprès des plus jeunes. « Car ils sont les citoyens de demain » précise Thomas. Les pouvoirs publics sont par ailleurs fréquemment interpellés.
Un programme européen de financement pour lutter contre les discriminations
Était également présente sur place une représentante de l‘association Civisme et démocratie (CIDEM), Bélen Molla Diez. Représentant le point de contact du programme de financement européen « Civisme, égalité, droits et valeurs (CERV), elle s’est attachée à informer les associations sur les appels à projets fondés sur l’égalité, les droits et l’égalité de genre. « Les associations de lutte contre les discriminations, parmi lesquelles les LGBTphobies, et portant un projet à dimension européenne, peuvent prétendre à un financement du CERV. Les associations intéressées peuvent nous contacter pour bénéficier d’informations et d’un accompagnement tout au long de la procédure. »